CHAPELLE SAINT LAZARE : RÉCEPTION DES TRAVAUX
Les travaux de sauvegarde de cette chapelle du Haut Moyen Âge, une des plus anciennes de la région (XIIème siècle), viennent d’être terminés.
Ces travaux ont été réalisés par l’entreprise Sospelloise « À CHAUX ET À SABLE » de Pierre DENAIX, spécialisée dans la conservation des bâtiments historiques.
Les études géologiques et sondages de sol, par carottages préalables ont été réalisés par l’entreprise IMSRN
(Ingénierie des mouvements de sol et des risques naturels de Nice Saint Isidore)
Plus de quatre mois d’intervention ont été nécessaires pour bloquer et solidariser les murs qui s’ouvraient en deux.
Si l’affaissement du sol a été stoppé par les travaux d’étanchéité et d’empierrement du parvis, les désordres sur la structure restaient actifs à cause du glissement du mur Nord-Est sur le rocher.
Des dizaines de tirants ont été mis en place, traversant les murs sur la largeur et la longueur de l’édifice.
Des micros pieux ont été insérés en profondeur sur le rocher Nord-Est.
Les nombreuses fissures extérieures ont été largement ouvertes pour placer des armatures reliées aux pierres adjacentes par des aciers scellés au mortier de résine.
Les murs ont été sondés, pour repérer des petites cavités engendrées par le mouvement de la structure. Des dizaines de cavités ont pu être comblées par injection de coulis de chaux dans les carottages, permettant aux murs de retrouver leur homogénéité.
Il faut féliciter l’entreprise « A chaux et sable » pour la qualité rendue.
La chapelle a été restaurée comme une œuvre d’art et si l’on excepte les grandes clés en fer forgé en contrebas du mur donnant sur la propriété Blanc. (au passage, ces clés ont été réalisées pour conserver un aspect ancien, à la place de Croix de Saint André en acier…).
Si l’on excepte donc cet aménagement qui au demeurant n’est pas visible du parvis, toutes les platines de fixation des micros pieux et des tirants ont été encastrés dans la maçonnerie et bouchés à la chaux dans la teinte environnante, il en ressort, et c’est une prouesse, que l’énorme travail de consolidation de l’édifice a été intégré et n’apparaît pratiquement pas…
À la reception des travaux , Pierre montre au maire l’emplacement des micros pieux dont les platines ne sont plus visibles C’est le cas aussi du tirant placé pour maintenir le narthex (porche d’entrée et arcades).
Il faudra attendre deux ou trois ans, même si Pierre DENAIX reste confiant sur l’efficacité des travaux, pour reprendre les nombreuses fissures à l’intérieur de la nef : murs et sol et celles du narthex, bref pour achever par des embellissements cette réalisation nécessaire et primordiale de conservation de Saint LAZARE, pour les générations futures.
Le montant des travaux s’est élevé à 95 920 euros hors taxe et a bénéficié des subventions du Conseil Régional, du Conseil Départemental et de l’Etat à hauteur de 73 000 euros.
La part communale restante est allégée par la souscription publique, orchestrée par la Fondation du Patrimoine.
La Commune remercie les nombreux donateurs de la vallée de Gorbio et de son village qui ont su démontrer leur attachement au patrimoine architectural historique de Gorbio. Elle remercie Madame Louisette BLANC et ses fils qui ont permis la réalisation de ces travaux en autorisant l’accès à leur propriété.
