« J’ai toujours dit que je n’étais pas favorable à cette rentrée et aux conditions draconiennes dans lesquelles elle va se dérouler.
Mais être contre, pour autant, ce n’est pas s’opposer et je conserve ma liberté de penser.
Je remercie les personnels de Éducation Nationale, laquelle est une composante de l’État , mais qui eux ne sont pas l’ État , se sont retrouvés comme les élus, devant le fait accompli.
Je remercie tous les acteurs qui ont réussi à mettre en place les conditions de cette rentrée et particulièrement le personnel communal , qui sera très sollicité au quotidien.
Je reste donc aux côtés des parents qui ne mettront pas leurs enfants dans les écoles parce qu’ils considèrent que l’épidémie n’est pas tout à fait enrayée et que leurs enfants seront trop contraints et conditionnés par les lourds protocoles sanitaires à respecter.
Ces parents qui considèrent enfin que le nombre limité de journées effectives peut rester compensé par les journées de travail à la maison , en interaction avec les enseignantes.
Mais pour autant, je serai aussi auprès des parents qui , pour des raisons familiales ou professionnelles , mettront leurs enfants à l’école.
Nous sommes bien conscients de la charge de travail et de responsabilités que « délègue »l’État aux collectivités territoriales et en particuliers aux maires.
L’État, qui dans sa grande miséricorde, a rédigé un Évangile en forme de Protocole Sanitaire et comme PONCE PILATE, s’est lavé les mains….
Mais qu’importe, cette rentrée aux allures de « bateau ivre » , nous tenterons de la conduire à bon port ! »