Bonjour tout le monde,
Je suis touché de vous voir aussi nombreuses et aussi nombreux pour mes derniers vœux à la population. Dix- neuf ans à vous servir, à servir cette commune qui m’a séduit dès mon arrivée, pour son charme et son authenticité, séduit comme il arrive de l’être par une femme dont on devine , dès le premier regard, qu’on va lui consacrer sa vie.
C’était un jour d’ automne 1977, je m’étais assis à la terrasse de Gustin et le soir même je louais un petit logement près du château à quelques mètres de ces ruines que j’allais restaurer quinze années durant et qui sont devenues ma maison et mon atelier.
Voilà… j’espère que toutes et tous vous allez bien, que la grippe vous a épargnés, j’espère que nos anciens au premier rang sont toujours « en gamba » et…qu’il n’y a personne dans la salle qui revient d’un voyage en Chine !
Vous le savez certainement, nous sommes dans le contexte de la période pré-électorale et je n’ai le droit d’évoquer que ce qui a été réalisé la dernière année du mandat.
En 2019, donc, nous avons réalisé la rénovation du cimetière communal, nous avons aménagé entièrement un mini stade, à proximité de l’école primaire, pour ses écoliers, où ils peuvent faire du foot, du basket et du volley. Dans le même concept, mais plus grand, nous avons réalisé un city stade aux tennis. Nous avons aussi effectué des travaux importants pour la sauvegarde de la chapelle St Lazare. Enfin, nous avons entièrement restauré l’autel de la Crucifixion en l’église St Barthelemy. C’est une chance pour vous que je ne sois pas autorisé à prononcer la longue litanie de tout ce qui fut réalisé les dix- huit années précédentes… Juste une anecdote : Pour réaliser, il y a quelques années, cette salle où nous nous trouvons, nous avions choisi une architecte canadienne car nous souhaitions une construction bois, développement durable, voltaïque, pompe à chaleur etc….bref ce qui nous a permis d’avoir des subventions de l’Europe et de l’ADEM, l’agence de l’énergie, en plus des subventions classiques. Bref, lorsque cette jeune architecte venue du froid nous a présenté son projet , je lui ai soufflé à l’oreille : « il manque le RICARD ». Elle n’a pas compris, alors j’ai ajouté « une topia, une avancée, un auvent ». Elle est revenue avec ce projet que vous connaissez, en me disant : « les piliers en bois évoquent des arbres » je lui ai répondu « le Ricard sous les arbres c’est parfait »
Par contre, il ne n’est pas interdit de vous parler de tous ces bienfaiteurs, ces donateurs, qui ont aidé la commune, car ils ne sont pas candidats aux élections ou sont décédés. Je ne sais pas non plus si je peux le dire, mais GORBIO a eu beaucoup, beaucoup de chance. Un donateur monégasque a payé la part communale des travaux de reconstruction et restauration de la tour Lascaris. Un autre a couvert aussi la part communale des travaux de restauration et reconstruction historique des appartements des Comtes Lascaris. Monsieur SCHULTE, le propriétaire du château a cédé ses appartements à 1/8 de leur valeur et nous a laissé ses œuvres d’art dont deux Raza à la valeur estimée supérieure au coût de l’acquisition. Je ne peux pas ne pas citer, la donation importante de Raza, ses œuvres nombreuses et cotées, son million d’Euros, pour aider au fonctionnement, et puis :
- Le don d’Anna et Michel ORSO d’un terrain constructible pour agrandir l’école maternelle
- Le don de son assurance vie à la commune par Raymonde RABARDEL.
- Et voilà qu’au moment de quitter la scène, nous travaillons avec les services de l’Etat : finances et domaines pour finaliser l’importante donation de Joseph ROCCA, de la vallée, au profit des enfants de Gorbio.
- Nous rencontrerons encore l’Etat la semaine prochaine chez le notaire.
- Et puis cette générosité, elle a été aussi incarnée par les habitants de la commune qui ont participé nombreux aux souscriptions de la Fondation du Patrimoine pour la chapelle St Lazare, pour la chapelle des pénitents blancs et pour la façade de l’Eglise.
Mr Marquez le président de la Fondation m’a précisé un jour, qu’à l’occasion des trois souscriptions et à trois reprises, les dons des habitants de la vallée ont été bien supérieurs à ceux des habitants du village. Je profite d’être ici, dans cette vallée, pour féliciter ses habitants pour leur attachement au patrimoine de Gorbio.
Présenter mes derniers vœux dans la vallée, ce n’est pas un calcul de ma part….je devais les faire ici l’an passé, mais j’ai demandé la salle trop tard….six mois en avance seulement. Pour avoir cette salle aujourd’hui, je l’ai réservée en 2018. Et encore…je n’ai pas eu de date en Janvier…. Cette salle bénéficie d’un engouement exceptionnel.
Comme je ne peux pas parler politique… ce n’est pas l’envie qui me manque pourtant… je vais vous parler un peu de cette vallée où nous nous trouvons aujourd’hui. Je suis arrivé à Gorbio il y a seulement quarante-trois ans…. Ma petite nièce de 6 ans, Louise Isnard a des racines gorbarines par sa grand-mère… Mais moi je resterai toute ma vie un « fourestier ». Étymologiquement ça signifie « celui qui vient d’ailleurs ». La racine est occitane et ibérique « de fueras » du dehors.
J’ouvre une parenthèse à ce propos. Je suis originaire d’un petit village du Var, d’une famille franco-espagnole et ma grand-mère provençale tenait le seul bar du village. Ce village, que j’ai quitté à dix ans pour l’internat puis la fac, les beaux-arts à Paris, le professorat, puis la vie. Ce village dont je suis natif, Pignans, je n’y ai donc passé que peu de temps.
Un jour que j’étais allé me recueillir sur la tombe de mes parents, je me suis arrêté au bar de mémé Louise, qu’elle avait tenu, veuve laborieuse, jusqu’ à sa mort.Elle est morte au comptoir comme Molière est mort sur scène !
A l’intérieur se trouvaient de nombreux clients – heure de l’apéro- qui ne me reconnaissaient pas et que moi-même je ne connaissais pas non plus. Sur les murs, il se trouvait des photos et cartes postales anciennes agrandies, que je redécouvrais pour la plupart. Car tous ces clichés représentaient ma famille varoise ; il y a avait mon grand-père Louis, mort juste avant ma naissance, avec un grand tablier et une moustache de hussard, ma grand-mère Louise avec son sourire et ses formes généreuses qui lui avaient assuré une clientèle assidue. À des années différentes je regardais grandir les enfants qui posaient : Mon père le plus petit, mon oncle Camille le joueur qui avait tout perdu, mon oncle Marcel le dandy bagarreur, mon oncle Emile qui fréquentait la pègre et qui a passé la moitié de sa vie aux Baumettes à Marseille. Pour la messe de minuit, le curé du village le faisait sortir de prison car il avait la voix de Caruso et chantait l’Ave Maria et le Minuit Chrétien comme personne. Ce sont les rares fois où je l’ai vu, en haut à la balustrade des grandes orgues.
Je suis resté longtemps, très longtemps à revivre ces photos prises pour la plupart devant la façade du bar…. J’imaginais mémé Louise me berçant, nouveau-né, derrière le bar … Ce bar qui est resté ma madeleine de Proust. Je me revoyais enfant, au sortir de l’école, venir faire mes devoirs dans l’arrière-salle, avec les vieux joueurs de manille. Quand il en manquait un, ma grand-mère me sortait de mes conjugaisons pour faire le quatrième, soucieuse qu’elle était de perdre la vente de trois ballons de rouge. Les clients ont dû me trouver bizarre. Le patron, avec un accent Corse très marqué, m’a interpellé et m’a sorti de ce long voyage dans le temps. Il m’a crié « dites donc, elles vous plaisent eh ces vielles photos ! » Je lui ai répondu « pas plus que ça » et je suis sorti. Dehors, j’ai pensé à « l’étranger » d’Albert CAMUS, j’ai pensé à cet effet de relativité et d’érosion dont souffrent certaines de nos valeurs.
Revenons dans cette belle, encore belle vallée … Il y a quarante-trois ans donc, il m’arrivait souvent de remonter cette vallée à pieds… non pour le sport mais parce que ma vieille estafette de 30 ans décidait de temps à autre de passer la nuit à Menton…. En remontant la vallée, je m’arrêtais au petit bar de Baptiste ; chez Baptiste il y avait du vin rouge et de la limonade, deux vieux du quartier et un pensionnaire qui avait fui le sanatorium. Au fait, Baptiste, c’était juste après l’entrée des Serres de la Madone. C’est chez Baptiste que j’ai rencontré pour la première fois Louis et Pierrot, les frères GRISOLIA… Leur cheval était programmé pour s’arrêter devant le bar. Ils ramenaient, dans leur charrette à pneus, tout ce qu’ils récupéraient des restaurants de Menton, pour mieux nourrir leurs cochons… Les cochonniers, comme on les appelait, étaient des hommes travailleurs et d’une extrême gentillesse…. Nous partagions les mêmes idées et ils m’ont invité à gouter leur vin nouveau à plusieurs reprises. Ce breuvage hors du commun chantait dans la bouche, dans l’estomac et jusque dans les tripes !
Je m’arrêtais aussi chez Yvonne TIRIMAGNI… qui est toujours avec nous par bonheur. Reste « en gamba » Yvonne ! Yvonne ne plantait que pour moi seul, un grand carré de fèves… d’abord les févettes, pour des ventrées de févettes et puis les fèves encore tendres quoi qu’avancées, dont je faisais de succulents ragouts . C’est une de mes spécialités : avec tranches de petit salé et cœurs d’artichauts d’Yvonne, ceux de chez nous, avec leurs piquants, pas ces cataplasmes qui viennent de Bretagne.
Et puis il y avait Paul JOURNAUT, l’ami, le conseiller, son visage incliné, et sa sagesse.
Et puis il y avait aussi ANNA ORSO , quel personnage ! Le Sourire d’Anna, la battante, ses histoires de la vallée et ses repas…. Les beignets de fleurs de courges ou de cœurs d’artichauts de sa campagne… et le lapin d’Anna, tout droit venu d’un clapier du coin, les olives d’à côté, les tomates de de ses planches et des cèpes et aussi au dessert la tourta de blea sucrée et les ganses à la fleur de d’oranger…. Sans oublier les raviolis et les gnocchis d’Anna à la sauce du lapin… la tendresse incarnée… avec des caresses de parmesan.
Si Anna revenait et que vous m’invitiez à la place, à manger au Mirazur avec vue sur la mer… je choisirais de m’asseoir une fois, une seule fois encore, à la table d’Anna, dans la grande salle du moulin des d’Adhémar avec son décor de meules de pierres ancestrales. Un jour, son frère Michel me dit : tu sais, là où tu es assis s’asseyait toujours le curé ROCHARD. Il s’arrêtait souvent au moulin, il nous racontait ses messes à Saint Agnès, aux Cabrolles et quelques fois à la petite chapelle de la Sigua, avant de remonter toujours à pieds à Gorbio… Après avoir un peu mangé… il s’endormait sur la table devant sa bouteille de vin.
Plus tard encore, Michel me dit : « Tu sais, il faut ramener le curé dans son village de Gorbio ». Pour l’histoire, alors qu’il était déjà âgé, le curé Rochard fut déplacé à Berre les Alpes. Peut-être que ce prêtre marginal n’entrait plus dans le moule des autorités ecclésiastiques. Le fait est qu’il se serait laissé mourir, peu de temps après son arrivée à Berre. Quelques Gorbarains, les Orso, Zumerli et d’autres se rendaient sur sa tombe pour les Morts. Tombe délaissée par les fidèles de Berre qui ne l’avaient pas connu. Un jour d’automne, je me suis rendu avec Anna à Berre les Alpes, sur la tombe délaissée du curé . Nous avons rencontré le Maire de ce village qui ignorait tout du curé et ne négligeait pas le fait de récupérer une concession… Il a accepté le transfert de ses restes à Gorbio. Un jour d’hiver suivant, triste et froid, nous sommes allés chercher sa dépouille en pleine terre.Je me souviens que la croix du cercueil, dont il ne restait aucun bois, était venue se poser sur le torse du squelette et qu’il avait encore des chaussettes en nylon… La suite vous la connaissez, nous avons ramené le curé chez lui et lui avons réalisé une belle tombe en marbre noir. Ce curé, atypique soignait les gens à partir de plantes et de médicaments qu’il accumulait dans une salle du presbytère. Pauvre car généreux envers tous, il s’était cependant arrangé pour payer et faire venir, pendant la guerre, un wagon entier de pommes de terres pour les habitants de Gorbio.
Les histoires d’ANNA… En 1944, à l’évacuation des Allemands, une petite garnison devait descendre de Gorbio et passer au Pian. Les habitants du quartier avaient appris qu’en certaines régions, les Allemands s’étaient rendus coupables de représailles horribles. Ils décidèrent de se cacher sous le petit pont près de la maternelle. Ils y installèrent des lits de camps, ne sachant pas combien durerait leur attente. Et puis, ce fut le bruit des bottes sur la route…, Anna me raconta qu’une femme a vite donné le sein au bébé pour ne pas qu’il pleure. Anna avait douze ans, Michel trois ans et je suis certain qu’il reste encore quelques anciens du Pian qui se souviennent de cette histoire , qui étaient peut-être sous ce pont. Ceux-là se souviennent aussi de l’école Marguerite, près des actuelles Urgences, où ils descendaient à pieds, avec un bout de pain pour le midi… Aujourd’hui, les menus de nos cantines sembleraient mettre en cause l’avenir de notre planète. Anna me racontait tous ceux, qui de nuit, avec leurs charrettes, partaient pour les marchés. Elle me racontait que son père, lorsqu’il allait jusqu’à Nice, se faisait moquer par les Niçois et d’autres, même. Quand les Niçois disaient « Tu siès propre de Goua » « toi tu es vraiment de Gorbio » : ça voulait dire « en poou abelina ». J’ai tenu à connaître le fondement de ce mépris envers les Gorbarins et c’est un historien Niçois de mes amis qui m’a affirmé que ces moqueries remontaient au plébiscite de 1870 et au rattachement à la France. En effet, tandis que le OUI avait fait des scores partout, avoisinant les 100 %, les Niçois découvrirent avec stupeur dans les résultats, qu’un petit village nommé Gorbio, avait largement voté pour rester Italien. Ce vote aurait alimenté les dictons contre notre village.
Vous voulez que je vous dise : Je suis fier de ces ancêtres qui ont eu une attitude démocratique et libre…tandis qu’à Nice, ceux qui voulaient voter comme eux, étaient bastonnés et qu’on avait bourré les urnes de plus de « oui » qu’il y eut de votants !
Et puis j’ai remarqué qu’à Gorbio, les choses ne se passent jamais vraiment comme ailleurs… C’est pas demain que les gorbarins voteront pour être englobés dans la métropole de Nice.
Je vais arrêter là mes histoires Je souhaiterais exprimer mon admiration pour les habitants de Saint Sauveur qui n’ont plus de route d’accès depuis le 20 décembre, qui gardent le moral et ne se sont jamais plaint, tandis que d’autres me harcèlent pour des bricoles… C’est donc avec d’autant plus de joie que je leur annonce que j’ai signé les dérogations de tonnage pour les camions qui descendront de l’autoroute et ceux qui remonteront Saint Sauveur. Des dérogations pour le début des travaux, l’installation du chantier, dès demain matin , 3 février. Je remercie la Communauté d’Agglomération qui prend en charge ces travaux par le biais de sa compétence GEMAPI, gestion des cours d’eau, qu’elle a confié au syndicat le SMIAGE. J’ai déposé entre les mains du Préfet, qui était venu sur place le lundi 23 décembre, le dossier de reconnaissance en catastrophe naturelle de Gorbio, pour le terrible épisode du vendredi 20 décembre, pour lequel on a recensé 28 sinistres, les plus graves occasionnés par la furiosité des eaux du torrent du CALF. Pour renseignement, les reconnaissances accordées récemment, concernaient l’épisode du 27 novembre au 1er décembre où Gorbio, fut moins affecté que des Communes voisines… avec pas suffisamment de dossiers à l’appui.
Avant de quitter la scène (au sens propre comme au sens figuré d’ailleurs), je veux une dernière fois remercier la population qui m’a toujours renouvelé sa confiance.
Je tiens à remercier tous les élus qui m’ont accompagné dans mes trois mandats. Je ne les citerai pas dans le contexte actuel, car certains sont candidats. Le personnel communal qui a toujours démontré son attachement au service public et pour sa disponibilité envers un maire exigeant et pressé par la complexité de sa tâche.
Je salue les anciens et anciennes et leur souhaite une douce retraite… Cette douceur qui est loin d’être à l’ordre du jour du grand projet des retraites !
Je remercie les nouveaux employés, les nouvelles secrétaires qui commencent à peine à s’adapter à un maire trop présent et qui ne leur laisse pas le temps de souffler…
C’est qu’il y a tant de choses à régler avant de partir, pour laisser cette maison aussi propre que possible.
Je présente mes vœux de succès à toutes et tous les responsables des associations locales et leurs bénévoles et je les remercie de leur investissement dans tous les domaines d’activités qui sont les leurs.
Quant à mes vœux pour Gorbio lui-même…
Je souhaite et, cela n’engage que moi, je souhaite que l’avenir de cette Commune soit confié à des femmes et des hommes qui seraient HUMBLES, DÉSINTÉRESSÉS, ALTRUISTES, TOLÉRANTS et surtout, qui ne soient pas animés d’un esprit de REVANCHE.
Valoriser l’image du Village a toujours été au cœur de mes actions.
Je vous raconte encore une anecdote : récemment, on a beaucoup parlé des difficultés des maires des petites communes . J’avais eu un reportage sur FR3 et une journaliste de la 2 m’a proposé une émission sur ma vie de maire… J’ai vite compris qu’elle attendait de moi que j’en dénonce tout ce qui est difficile, négatif, voire dangereux…
J’aurais pu lui parler du corbeau et des lettres de ce malade anonyme ou d’un autre qui a défoncé la porte vitrée de mon atelier et abîmé des toiles… Je me suis dit que tout cela ne pourrait que donner une mauvaise image de notre village et de sa communauté et j’ai refusé l’invitation de cette journaliste en lui disant : « désolé Madame, mais je ne suis pas une pleureuse ».Avant de vous quitter, en tant que Maire, et de retourner à ma peinture qui parle de Gorbio d’ailleurs, je présente mes vœux sincères à la population : mes vœux de bonheur. Bonheur en vous et autour de vous. Je vous souhaite des amis fidèles, des anciens qui vous accompagnent longtemps de leur sagesse. Je vous souhaite la santé, Je vous souhaite la chance, Je vous souhaite des rêves éveillés, Je vous souhaite d’incarner vos rêves. Je vous souhaite de vivre longtemps pour profiter longtemps du plaisir de vivre à Gorbio.
Tous mes vœux aux « myriades » d’enfants de notre Commune… Ce n’est pas demain que l’on va fermer des classes ! D’ ailleurs, on en a ouvert deux nouvelles.
Et enfin, tous mes vœux à la cohorte de bénévoles des animations culturelles et festives de Gorbio, qui ont participé à la réputation dynamique et festive de notre village. Qui ont rendu possible un festival qui accueille, depuis 19 ans, des milliers d’aficionados du flamenco et d’autres fêtes à la logistique lourde, comme la fête de l’Orme avec deux cent cinquante personnes en habits du XVIII -ème.
Merci à toutes et à tous pour tous ces moments privilégiés qui resteront dans mon cœur. A présent, tradition oblige, j e vais souhaiter mes derniers vœux de Maire en Gorbarin. « « Bon emprincipi, aquela e tou pien d’autre, qu’es temp que ven se sem pa de maï que seguem pa de menou » » Bonne année nouvelle, celle-là et plein d’autres, qu’en ce temps qui vient, si nous ne sommes pas plus , que nous ne soyions pas moins ».